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Prose et poésie d'hier et aujourd'hui

Prose et poésie d'un amoureux de toujours de ce genre de littérature...

Hugo avait « Didi »

     

 

 

       

         Qui n’a pas encore en mémoire, le fabuleux poème de Victor Hugo : “Demain dès l’aube”  dans lequel on a l’impression tout à fait au début, qu’il s’agit d’un amoureux qui a rendez-vous avec sa bien-aimée ? (“je sais que tu m’attends”, “je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps”) écrivait-il. En fait, il devait aller déposer un bouquet de fleurs sur la tombe de sa fille Léopoldine qu’il chérissait, morte en mer, en son absence, à l’âge de dix-neuf ans. Les circonstances dans lesquelles Nassima qui était mon élève et par conséquent ma fille, nous a quittés, ont beaucoup de similitudes avec celles de Léopoldine. C’est la raison pour laquelle j’ai donné comme titre à mon écrit que je dédie à tous ceux qui ont connu Nassima et qui l’ont aimée : “Hugo avait Didi et nous avions Nassi”

 

Hugo avait « Didine » qu’il allait voir dès l’aube

Victor avait « Didi » et nous avions « Nassi »

« Didi » attendait Hugo et nous attendions « Nassi »

Parties toutes les deux, dans leur blanche robe.

 

L’une est partie en mer et l’autre, sur les rails

Didi était aimable, Nassi l’était autant

Toutes deux adorables, pleines d’espoir constant

Similitudes étranges, jusqu’au moindre détail…

 

Je connais bien Nassi, elle était ma fille

Et j’ai peine à croire qu’elle ne soit plus là

Elle, l’étincelante, qui à Dieu retourna.

Celle qui fut douceur, celle en qui tout brille

 

Nassi, tu es dans nos cœurs, non tu n’es pas partie

Ta bise, ma belle fleur, atténue la douleur

Ton visage angélique sème la douceur

Et de notre vie, tu n’es jamais sortie

 

Brahim. B  29/12/2012

 

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Je connais bien Nassi, elle était ma fille<br /> <br /> Et j’ai peine à croire qu’elle ne soit plus là<br /> <br /> Elle, l’étincelante, qui à Dieu retourna.<br /> <br /> Celle qui fut douceur, celle en qui tout brille
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