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Prose et poésie d'hier et aujourd'hui

Prose et poésie d'un amoureux de toujours de ce genre de littérature...

Sereine, était Hizia…

 

 

Ma mère, ma douce mère, m’accueille en me disant :

« Hizia est partie, et mon cœur est bien gros,

Résignons-nous, mon fils et pour elle, prions

Pour que Dieu, le Seigneur, celui qui est là-haut,

L’accueille au Paradis qu’elle a tant espéré

Mais qu’elle n’a pu avoir au printemps de sa vie

Ni même en son été où elle a tant erré

A la recherche d’une âme à laquelle elle se fie. »

J’étais triste aussi, mais je me contenais,

De sorte que mes larmes coulent à l’intérieur

Et que celle qui me comprend, celle qui me connaît,

Ne voit pas que son cran est au mien supérieur.

Ma sœur souleva le voile, et je vis Hizia :

Ses yeux étaient fermés et elle était sereine

Sa joie était visible et ma main se plia

Sur un visage semblable à celui d’une reine.

Elle était apaisée, elle était même fière

D’avoir enfin trouvé dans la vie éternelle

Ce qu’en vain, elle cherchait dans la vie éphémère,

Ce vœu, si entravé par un destin cruel.

Je retournai pensif et marchant à pas lents,

Vers une porte ouverte mais à moitié fermée

A l’image de la vie, jouant avec le temps,

Pour élargir l’entrée, ou bien la condamner.

Et lorsqu’elle fut placée dans sa dernière demeure

La terre n’abîma point le corps de Hizia

Les pelletées versées par le fossoyeur

Devinrent des pétales aux couleurs d’hortensia.

Pas loin de cet endroit, dort l’autre Hizia,

Celle dont l’histoire est un peu différente

Celle par laquelle le poète brilla.

Repose en paix, ma sœur, dans cette terre aimante

Où pousse sur ta tombe un petit palmier,

Qui grandira, ma sœur,  le palmier grandira !

Brahim. B   Le  12 avril 2012

 

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Et lorsqu’elle fut placée dans sa dernière demeure<br /> <br /> La terre n’abîma point le corps de Hizia<br /> <br /> Les pelletées versées par le fossoyeur<br /> <br /> Devinrent des pétales aux couleurs d’hortensia.
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